Le malade ‘’Mister Vil’’ par lui-même et par moi

Je suis né un vendredi 13 et selon l’idée très con sue j’étais voué à une vie chanceuse. Mais  moi les amis la superstition c’est pour les superstitieux et tieuses. Alors que maman poussait et que je sortais de dos pour ne pas voir la réalité en face, je glissais de la table d’accouchement restant suspendu au cordon. C’est alors qu’une jeune stagiaire en manque de reconnaissance et par nombrilisme, prit l’initiative de couper celui-ci. Je tombais lourdement (4,180 kg) sur le sol, déséquilibrant le médecin accoucheur, le docteur Siel, qui me tombait sur la tête. Le ketchup effectué révéla dans un premier temps, que je m’étais lustré l’épaule. Malheureusement, suite à des problèmes de puberté jusqu’à l’âge de 41 ans, j’étais sujet à des crises de Spasmofolie régulières.
Sur les conseils d’un ami à maman, gynéculogue à l’hôpital Cochon à Paris, je rencontrais le Docteur Navet, grand spécialiste des maladies qui ne se guérissent jamais. Ce docteur qui avait déjà de la bouteille (2 à 3 litres/jour), après m’avoir longuement visité, m’indiqua que le traitement serait à vie. Je vais vous proposer me dit-il, un traitement homéopathique, associons mes mots à vos maudits maux et à tous les deux faisons un duo où nous ne ferons qu’un.
Je suis depuis le pénis des hautes de ses joies, il est heureux, et moi je suis con…tant mieux.

‘’Le Docteur Navet’’ vu par moi-même

Le Docteur Navet est un très grand médecin, par la taille. Sa particularité étant qu’une fumée se dégage en permanence au-dessus de son crâne. Lors d’un sondage récent, certains ‘’faux culs’’ ont dit que c’était un signe de réflexion permanente, d’autres ‘’mauvaises langues’’ ont expliqué que c’était simplement les restes d’un écobuage non maitrisé empêchant la pelouse de repousser. Même si leurs avis dix verges, je me suis toujours méfié des ‘’faux culs’’ et des ‘’mauvaises langues’’ car tôt ou tard ils se rejoignent. De l’avis d’une voisine qu’il soignait, matin, midi et soir, le Docteur Navet est un homme bien sous tous rapports. Il est relativement propre sur lui et toujours coiffé d’un chapeau même s’il a pour habitude de me le faire porter. Il a bien travaillé à l’école, allant même en faculté pendant que je perdais les miennes. Au niveau médical il ne connait pas tout, voire moins que le minimum qu’il aurait dû savoir pour en connaitre davantage. Le résultat de ses études est qu’il n’a même pas pu être interne, alors que moi avec les miennes, je sais qu’un jour je serai interné.