Le « Docteur Navet » bien vu par lui-même :

A cause des mots, toujours mots dis, et jamais maudits,
A cause du sujet que je rêvais d’être, à cause du verbe que j’aimais bien hausser, et du complément d’âme que j’espérais avoir, j’ai pris la plume.. Et de l’Ecole à la vie, je me suis mis à aimer les phrases et la rime…Je les léchais trop avec amour, alors, je suis devenu un vrai obsédé textuel ! Excité par les vices et malices de la société et de ses politiques, et amoureux des belles mélodies…L’écriture des parodies m’a sauvé. Je suis enchanté de me soigner en chantant au sein d’un duo de Chansonniers Humoristiques dont je prétends être le « Docteur ». Nos spectacles sont remboursés par la sécurité sociale.
Je soigne mon malade, Mister VIL qui est au plus mal, et notre public qui n’est pas bien non plus ! Mais gardons l’espoir et le sourire, comme les politiques, nous finirons tous à la Santé !

Le malade « Mister Vil » vu par son « Docteur Navet » :

Si je Navet qu’un malade à soigner, ce serait lui ! Egal à lui-même sans jamais être tout à fait pareil, ce qui revient au même malheureusement. Mon malade est souvent bourré…d’affections.
Il a probablement attrapé ça à l’hôpital, ou à la charité, et il s’en fout ! C’est ce que l’on appelle les maladies « nosocomiques », très dures à soigner…Grâce au soutien du public je lui augmente régulièrement ses cachets…Mais victime de fréquentes crises pendant le spectacle, il grimace, saute sur tout ce qui bouge et bouge sur tout ce qui saute. Seuls les applaudissements parviennent à le calmer mais pas toujours. Son cas fait actuellement l’objet d’une étude polyclinique et zygomatique au sein de la « Faculté d’Enrire » à Villenave de Rions, authentique village où il est né il y a quelques vendanges.